Ce concert a invité à parcourir les 4 000 km reliant la côte Ouest à la côte Est, et à se laisser entraîner par les musiques de John Barry, Leonard Bernstein, Bill Conti et Ennio Morricone, ayant, chacun à leur manière, conté une page de l’histoire des États-Unis d’Amérique.
Après les concerts précédents au Théâtre de Thionville et à l'Arsenal de Metz, nous avons eu la chance de nous rendre à la Philharmonie de Luxembourg pour un autre concert. Les 700 spectateurs présents à la Philharmonie de Luxembourg ont été conquis par l'Orchestre philharmonique de Thionville et son programme américain inédit. Ils ont ressenti le besoin de se déhancher, de manifester leur enthousiasme. Cela a été rythmé, festif et d'une grande beauté. Sébastien Beck, le chef, a été impressionnant pendant près de 1h30. Il a été habité du début à la fin. Le Philharmonique a donné le coup d'envoi avec Michaël Grin en tant que président. Dimanche, la scène de la Philharmonie a accueilli près de 90 musiciens pour interpréter ce répertoire inédit. Parmi eux, 3 solistes, Laureen Stoulig-Thinnes, soprano, Cécile Dumas, mezzo-soprano et Alexander Gebhar, ténor ont offert aux spectateurs des interprétations puissantes.
L'ensemble musical était soutenu par les choristes d'Amatys de Yutz et du Foulschter Gesank, supervisés par leur chef, Willy Fontanel, et Claire Garcon-Wio. La chorale Amatys de Yutz et celle de Folschette ont apporté une belle ambiance au concert.
Grâce au dévouement de Frédi Creola, les concerts étaient réalisables. Après plus de 40 ans d'expérience dans la mise en œuvre de projets musicaux transfrontaliers et d'autres activités, le 'Concert Américain' était sa dernière réalisation.
Ce spectacle a été accueilli avec enthousiasme.
Photos : Eric Heimermann / Texte : ML