Ce lundi le Cercle d’Etudes sur le Canal de Bernistap – Hoffelt avait invité les amis du castor au centre culturel à Hachiville pour suivre une conférence animée par le biologiste, Dr Laurent Schley. Malgré les caprices de l’hiver avec de belles giboulées de neige une quarantaine d’intéressés étaient présents, parmi eux le bourgmestre de la commune de Wincrange M. Marcel Thommes.
Depuis un certain temps, le Castor est bien présent autour des étangs de Weiler , autour de Bernistap et notamment dans le secteur du canal. Toutefois, cela n'a pas été toujours le cas, en effet le Castor a frôlé la disparition il y a deux siècles environ. D’après Laurent Schley le castor a retrouvé notre région à partir d’un habitat dans les environs de Wibrin et Houffalize dans les Ardennes belges.
Pourquoi a-t-il disparu et comment est il revenu? Pourquoi coupe t-il des arbres? À quoi lui servent les barrages qu'il construit? Quelle est le quotidien d'un castor au canal? Y aura-il une surpopulation dans la région. Quelles sont les chances qu’offre sa présence pour l’homme et la nature. Au cours de cette conférence, Monsieur Schley est rentrer dans l'intimité de cet ingénieur de la construction en bois.
Le castor (Castor fiber L.) est un mammifère de l’ordre des rongeurs et de la famille des castoridés. Un castor adulte pèse jusqu’à 30 kg, et un castor de grande taille peut mesurer, en comptant sa queue de 30 cm, 1,2 m. Jusqu’à sa disparition au 19ième siècle, ses ancêtres étaient massacrés pour la fourrure et la viande principalement.
Trapu et rondelet, le castor se déplace lentement et est gauche sur le sol. Toutefois, ce n’est pas le cas dans l’eau. Là, le castor est un nageur habile et très gracieux, sous l’eau comme à la surface, et atteint une vitesse de près de 7 km/h lorsqu’il est en état d’alerte. Le corps du castor est adapté de nombreuses façons à son habitat aquatique. Ses petits yeux ronds lui permettent de voir aussi bien sous l’eau qu’en dehors de l’eau grâce à une membrane transparente spéciale qui recouvre ses yeux pour les protéger lorsqu’il plonge. Ses petites narines, comme ses oreilles, se ferment pour nager sous l’eau. La queue du castor sert à accomplir d’importantes tâches, tant dans l’eau que sur la terre ferme. La queue d’un castor de grande taille mesure jusqu’à 30 cm de longueur et peut atteindre 18 cm de largeur et 4 cm d’épaisseur.
Enfin, le castor possède des dents remarquables. Ses incisives, longues, pointues et fortes, croissent sans arrêt et sont endurcies par une couche d’émail orange foncé qui recouvre leur face extérieure. Ainsi, à mesure que l’animal frotte ses incisives supérieures contre ses incisives inférieures, le bout externe des dents conserve le tranchant d’un ciseau. Pourvu d’une telle denture, le castor est capable d’abattre de très gros arbres. Il peut fermer ses lèvres derrière les incisives et ainsi ronger des ramilles sous l’eau. Le castor peut vivre jusqu’à l'âge de 12 ans.
Dans notre région, le problème n’est plus maintenant de protéger la population de castors, mais d’empêcher les dommages aux terres agricoles, aux routes et aux plantations d’arbres causés par les digues et la coupe de bois des castors. Pour ce faire, le piégeage et l’utilisation de dispositifs de lutte contre les inondations sont nécessaires. Puisque les castors maintiennent les niveaux d’eau, améliorent l’habitat de nombreux types d’espèces sauvages, stabilisent l’écoulement des cours d’eau et empêchent l’érosion de leurs lits, il est important de les gérer soigneusement.
Avec sa passion Laurent Schley et Jan Herr se sont attelés au suivi du castor, c’est au prix de nombreuses heures de prospection et d’observation qu’ils ont pu collecter de nombreuses images sur le castor et son habitat. Le conférencier avait ramené un exemplaire et des indices de sa présence, branches coupées et bois écorcés par grignotage qui ont fort intéressé l’auditoire qui n’a pas manqué de poser de nombreuses questions témoignant de l’intérêt qu’a pu susciter Laurent Schley.
Après son mot de clôture, le bourgmestre M. Marcel Thommes a ensuite invité au verre de l’amitié offert par la commune.
Depuis un certain temps, le Castor est bien présent autour des étangs de Weiler , autour de Bernistap et notamment dans le secteur du canal. Toutefois, cela n'a pas été toujours le cas, en effet le Castor a frôlé la disparition il y a deux siècles environ. D’après Laurent Schley le castor a retrouvé notre région à partir d’un habitat dans les environs de Wibrin et Houffalize dans les Ardennes belges.
Pourquoi a-t-il disparu et comment est il revenu? Pourquoi coupe t-il des arbres? À quoi lui servent les barrages qu'il construit? Quelle est le quotidien d'un castor au canal? Y aura-il une surpopulation dans la région. Quelles sont les chances qu’offre sa présence pour l’homme et la nature. Au cours de cette conférence, Monsieur Schley est rentrer dans l'intimité de cet ingénieur de la construction en bois.
Le castor (Castor fiber L.) est un mammifère de l’ordre des rongeurs et de la famille des castoridés. Un castor adulte pèse jusqu’à 30 kg, et un castor de grande taille peut mesurer, en comptant sa queue de 30 cm, 1,2 m. Jusqu’à sa disparition au 19ième siècle, ses ancêtres étaient massacrés pour la fourrure et la viande principalement.
Trapu et rondelet, le castor se déplace lentement et est gauche sur le sol. Toutefois, ce n’est pas le cas dans l’eau. Là, le castor est un nageur habile et très gracieux, sous l’eau comme à la surface, et atteint une vitesse de près de 7 km/h lorsqu’il est en état d’alerte. Le corps du castor est adapté de nombreuses façons à son habitat aquatique. Ses petits yeux ronds lui permettent de voir aussi bien sous l’eau qu’en dehors de l’eau grâce à une membrane transparente spéciale qui recouvre ses yeux pour les protéger lorsqu’il plonge. Ses petites narines, comme ses oreilles, se ferment pour nager sous l’eau. La queue du castor sert à accomplir d’importantes tâches, tant dans l’eau que sur la terre ferme. La queue d’un castor de grande taille mesure jusqu’à 30 cm de longueur et peut atteindre 18 cm de largeur et 4 cm d’épaisseur.
Enfin, le castor possède des dents remarquables. Ses incisives, longues, pointues et fortes, croissent sans arrêt et sont endurcies par une couche d’émail orange foncé qui recouvre leur face extérieure. Ainsi, à mesure que l’animal frotte ses incisives supérieures contre ses incisives inférieures, le bout externe des dents conserve le tranchant d’un ciseau. Pourvu d’une telle denture, le castor est capable d’abattre de très gros arbres. Il peut fermer ses lèvres derrière les incisives et ainsi ronger des ramilles sous l’eau. Le castor peut vivre jusqu’à l'âge de 12 ans.
Dans notre région, le problème n’est plus maintenant de protéger la population de castors, mais d’empêcher les dommages aux terres agricoles, aux routes et aux plantations d’arbres causés par les digues et la coupe de bois des castors. Pour ce faire, le piégeage et l’utilisation de dispositifs de lutte contre les inondations sont nécessaires. Puisque les castors maintiennent les niveaux d’eau, améliorent l’habitat de nombreux types d’espèces sauvages, stabilisent l’écoulement des cours d’eau et empêchent l’érosion de leurs lits, il est important de les gérer soigneusement.
Avec sa passion Laurent Schley et Jan Herr se sont attelés au suivi du castor, c’est au prix de nombreuses heures de prospection et d’observation qu’ils ont pu collecter de nombreuses images sur le castor et son habitat. Le conférencier avait ramené un exemplaire et des indices de sa présence, branches coupées et bois écorcés par grignotage qui ont fort intéressé l’auditoire qui n’a pas manqué de poser de nombreuses questions témoignant de l’intérêt qu’a pu susciter Laurent Schley.
Après son mot de clôture, le bourgmestre M. Marcel Thommes a ensuite invité au verre de l’amitié offert par la commune.