La chaleur de la musique pour combattre la vague de froid

Les passionnés des films de Federico Fellini et Luchino Visconti connaissent probablement le nom de Nino Rota, compositeur, pianiste, chef d’orchestre et académicien italien (1911-1979). Le 20 janvier dernier, son Divertimento Concertante per Contrabbasso e Orchestra a constitué le clou du programme proposé au public réuni au Conservatoire de la ville de Luxembourg.

C’est l’orchestre symphonique Luxembourg Philharmonia et le soliste Pasquale Massaro qui ont interprété cette œuvre de quatre mouvements, avec des passages nécessitant de la virtuosité de la part du soliste et une concentration sans faille de l’orchestre.

Le contrebassiste italien Pasquale Massaro, musicien freelance ayant joué sous la direction des plus grands chefs d’orchestre dans les salles les plus prestigieuses, a su réchauffer le public, qui, sans se laisser intimider par la vague du froid ayant balayé le Luxembourg ce weekend-là, s’est réuni dans l’auditorium du conservatoire.

« Le froid dehors était glacial, le taux d’humidité était élevé, mais cela ne nous a pas empêchés de jouer ensemble », a déclaré P. Massaro, se félicitant d’une belle coopération entre Luxembourg Philharmonia et son chef Martin Elmquist.

« C’était un grand honneur de jouer cette pièce avec Luxembourg Philharmonia, une pièce d’un grand compositeur italien, et contribuer ainsi à ce bel évènement musical », a dit Pasquale Massaro]

« Encore une fois, les musiciens de l’orchestre ont démontré l’excellente qualité musicale en interprétant des pièces qui leur sont bien connues », a s’est félicité Maestro Elmquist. Avant de jouer Divertimento Concertante, l’orchestre a commencé le programme par un extrait de « Die Meistersinger von Nürnberg (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg) » de Richard Wagner.

« Après l’entracte, le niveau de stress a diminué et la soirée s’est terminée quasiment en dansant au son des rythmes du compositeur mexicain Arturo Márquez ! », a dit M. Elmquist.

Effectivement, après l’entracte, la température dans la salle a augmenté lorsque l’orchestre a joué l’adagio du ballet “Spartacus” et la Valse No 2 d’Aram Khatchatourian, pour finir avec le Danzón No 2 de Arturo Márquez.

Et maintenant, l’orchestre commence à préparer le nouveau programme. Pour son concert printanier en avril, Luxembourg Philharmonia jouera le concerto pour violon de Johannes Brahms avec la soliste Olivia Bujnowicz, et la symphonie n° 10 Dmitri Chostakovitch.

Rendez-vous dans la grande salle de Trifolion à Echternach le 21 avril prochain !