L’histoire de l’Alpine remonte à 1955 ou Jean Redélé a boosté le moteur de sa Renault 4 CV pour participer au rallye Tour des Alpes. En sorte le futur nom de ses berlinettes était né. Devenu constructeur de voitures de sport Rédelé a connu maints succès, principalement dans les rallyes. Ainsi en 1971 une A110 a remporté le championnat d’Europe des marques. La formidable carrière de la berlinette Alpine, à moteur Renault, en compétiton s’étale sur presque deux décennies (1960-1980). Comme il se doit d’une voiture venant de l’Hexagone les voitures officielles ont généralement porté le bleu. A cette époque on a aussi trouvé des berlinettes aux mains de pilotes privés engagées dans des courses au Grand-Duché. Plus tard Rédélé a vendu son entreprise à Renault, et après l’A110 d‘autres modèles Alpine (A310, V6, A610) ont vu le jour. Mais les dernières Alpine furent montées en 1994. Ce n’est qu’en 2017 que Renault a lancé une nouvelle Alpine reprenant les lignes (historiques) de l’ancienne A110. Et depuis cette voiture connait un engouement sans précédant. Né il y a 38 ans l’Alpine Club Lëtzebuerg a toujours porté haut le drapeau de cette sportive française et a été toujours organisateur d’un Tour de Luxembourg réservé aux seules voitures de cette marque. A l’heure actuelle le club connaît 78 membres qui viennent de Luxembourg, d’Allemagne, de Belgique, de France et des Pays Bas. Pour l’édition 2024 le Tour de quelque deux cents kilomètres à été lancé à partir de Munsbach et les Alpine, classiques et modernes, ont parcouru les routes sinueuses du Mullerthal pour faire la pause-midi à Scheidgen. Dans l’après-midi les „Alpinistes“ ont continué dans l’Oesling avant de retourner au point de départ. Le dimanche, après une excursion d’une centaine de kilomètres sur les routes du sud du Grand-Duché, la rencontre Alpine grand-ducale 2024, avec 45 participants au départ, s’est terminée à Pétange.